Je m'appelle Aurélie, j'ai 42 ans, je suis mariée et maman de trois enfants : une adolescente de 13 ans et des jumeaux de 2 ans. Je suis auxiliaire de vie depuis un peu plus d'un an, j’ai commencé ce métier avec Ouihelp.
Par choix ! J'ai découvert ce métier lors d’un forum où plusieurs entreprises du secteur étaient présentes. Sur les conseils de ma famille et de mon parrain, qui me voyaient bien dans ce domaine, j'ai décidé de me lancer.
Pas vraiment. À l’origine, je travaillais comme auxiliaire de puériculture. J’avais obtenu un BEP Sanitaire et Social et suivi une formation pour exercer en crèche. J’ai travaillé dans ce milieu jusqu’à mes 35 ans, alors que je vivais en région parisienne. Ensuite, j’ai décidé de déménager en Normandie pour prendre le temps de m’occuper de ma fille, de me rapprocher de ma famille et de profiter d’une meilleure qualité de vie. Après mes 40 ans, j’ai eu envie de reprendre le travail mais je ne voulais plus en crèche : j’avais déjà deux petits à la maison !
Oui, totalement ! Sans même m’en rendre compte, je faisais déjà ce métier avec ma grand-mère. Je l’aidais au quotidien : faire ses courses, l’accompagner à ses rendez-vous médicaux, remplir ses papiers administratifs… Mon oncle, qui a la maladie d'Alzheimer, m'a également beaucoup sollicitée. Cela fait partie de ma nature d’aider les autres, j’adore ça.
Je dirais la proximité avec les bénéficiaires. Nous intervenons à leur domicile, dans leur intimité, ce qui crée des liens forts. La flexibilité aussi. Je peux organiser mon emploi du temps en fonction de mes disponibilités et de mes contraintes familiales, ce qui n’aurait pas été possible par exemple dans une maison de retraite.
Dès mon premier entretien, j’ai ressenti un bon feeling. J’avais passé un autre entretien dans une autre structure, mais l’approche y était plus rigide, presque impersonnelle. Chez Ouihelp, tout était différent : humain, accueillant, bienveillant. Je savais que je voulais aller chez vous. Par exemple, à ce premier rendez-vous, j’avais indiqué ne pas être disponible le mercredi, ça a tout de suite été accepté. J’ai un très bon équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle : je peux, par exemple, assister aux activités de mes enfants, comme le patinage de ma fille le vendredi à 16h30
Déjà je dirais l’ambiance : l’équipe est souriante, toujours à l’écoute, on se parle souvent… il y a un bon état d’esprit, on a une belle relation ensemble. Et puis ils m’ont donné ma chance et ce n’est pas rien ! Le mode de travail (mandataire) de Ouihelp permet d’avoir de la flexibilité, c’est ce que j’expliquais, je peux gérer mon planning comme je le veux : on ne va pas m’imposer des heures, des déplacements loin de chez moi… pour effectuer impérativement mes 35h comme ça serait chez un prestataire. Ils nous proposent des avantages concrets : les primes de parrainages, des réductions via une plateforme sur l’application, des formations rémunérées… Et enfin la proximité géographique : mes missions sont souvent proches de mon domicile, à tel point que je m’y rends la plupart du temps à pied !
Je n’ai pas travaillé avec d’autres entreprises du secteur alors c’est difficile de dire que oui, mais ils sont forts ! Déjà, il y un suivi régulier : des enquêtes de satisfaction mensuelles, des moments sympas comme les cafés trimestriels : on sent qu’il y a un réel souci tant du bien-être des auxiliaires comme de celui des bénéficiaires.
Carrément !
Oui, elles sont bien meilleures. Par exemple, ma voisine, qui est auxiliaire de vie et travaille dans une autre structure, est payée un euro de moins de l’heure et doit parfois accepter des missions dans des conditions difficiles. L’autre jour, elle ne voulait pas se rendre dans un logement extrêmement sale, et son référent lui a répondu “tu es payée pour ça”.
Principalement Alzheimer, des problèmes respiratoires, et des personnes âgées qui ont besoin d’aide pour des tâches quotidiennes comme le ménage.
Oui, Ouihelp propose des formations à distance, comme celle sur la maladie d’Alzheimer que j’ai pu suivre. Dans quelques jours, on a une formation sur les transferts et déplacements qui est prévue sur une demie journée. Ce sont des formations gratuites qui nous aident à améliorer notre pratique et donc notre quotidien avec nos bénéficiaires.
Oui plutôt ! Avec le coût et le manque de places en maisons de retraite, je suis convaincue que notre métier va continuer à se développer. Cependant, il est essentiel de mieux faire comprendre le rôle des auxiliaires de vie : nous ne sommes pas des femmes de ménage, mais des professionnelles au service de personnes qui sont en situation de fragilité.
Arrêter de pleurer quand mes bénéficiaires décèdent ! C’est ce qui fait ma personnalité et ma sensibilité, je ne peux pas faire autrement, mais quand quelqu’un part c’est très dur pour moi. Même quand on met des “barrières” : quand on est dans le quotidien de quelqu’un, on tisse forcément des liens.
Pour mon salaire je ne m’en plains pas. Si le président veut m’augmenter il peut, je prends ! Mais avec Ouihelp ça va, il y en a qui payent beaucoup moins.
Oui, avec Monsieur R., un bénéficiaire qui nous a quittés en décembre dernier. Nous avions une relation particulière : je passais 4 heures par semaine à m’occuper de l’entretien de sa maison et 2 heures pour ses courses. Il avait une maladie respiratoire due à son exposition à l’amiante lorsqu’il était docker. Quand j’arrivais, il me demandait toujours si j’avais mangé, et si je disais oui, il insistait : "Tu es sûre ? Alors viens, on va boire un café." C’était devenu notre rituel.
Mes enfants l’aimaient beaucoup aussi et le connaissaient bien. On allait souvent, avant d’aller au parc qui est juste à côté de chez moi et de chez lui, chercher le chien de monsieur pour le promener. Ca aussi, c'était devenu un rituel, à chaque fois qu’on sortait les enfants demandaient toujours s’ils allaient le voir. Sa disparition a été très difficile pour moi, mais il restera toujours dans mon cœur.
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