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Emilie : quand le travail d'auxiliaire de vie rime avec épanouissement

Écrit par Sarah Sosnowski, publié le 16/01/2025
Emilie est aide à domicile, elle répond à nos questions pour nous parler de Ouihelp et des avantages qu'elle a.

Qui êtes-vous ?

Je suis Emilie, j’ai bientôt 44 ans, et je vis dans le nord de la Maine et Loire, à 30 minutes d’Angers. Ça fait plus de 20 ans que je travaille dans le milieu des personnes âgées, et maintenant 15 ans que je suis aide soignante.

Depuis combien de temps travaillez-vous comme auxiliaire de vie avec Ouihelp ?

Bientôt un an et demi ! J’avais entendu parler de Ouihelp en 2021 grâce à Pôle Emploi qui avait organisé une réunion d'information où Manon, l’ancienne responsable d’agence Ouihelp, était venue présenter l’entreprise. La société Ouihelp étant nouvelle à Angers, j’ai préféré travailler avec une autre entreprise mais j’y ai fait un burn out. Les conditions de travail étaient très mauvaises, j’étais considérée comme un pion, on changeait tout le temps mes plannings sans jamais me consulter. J’ai postulé chez Ouihelp en 2023 me souvenant de l’intervention de Manon, 15 minutes après avoir envoyé mon CV Emma m’a contactée, on s’est rencontrée, j’ai pris le temps de réfléchir et me voilà ! Je suis toujours là, 16 mois après ! Avec Ouihelp, j’ai repris goût au métier, aller au travail, être en contact avec des personnes… ça a été une bouffée d’oxygène pour moi !

LE CHOIX DU MÉTIER

Comment êtes-vous devenue auxiliaire de vie ?

J’ai une expérience d’aide soignante. J’ai beaucoup travaillé dans des hôpitaux et des maisons de retraite, mais cela n’était jamais en accord avec ma manière de voir et de faire mon métier, la prise en charge des personnes ne me convenait pas. Je voulais faire du domicile, c’est ce qui me plaisait, et c’est pour ça que je me suis tournée vers le métier d’auxiliaire de vie.

Est-ce une vocation initiale ?

Ma mère m’a toujours dit que depuis petite, j’aimais m'occuper des gens. Au départ, je voulais travailler avec des enfants, mais je n’ai pas trouvé de poste alors je me suis orientée vers les personnes âgées. On peut dire que je n’étais pas très enthousiaste à l’idée mais finalement je me suis vite rendue compte que le contact avec ces personnes était une source de richesse : ce sont des mines de savoir, ils ont vécu et nous racontent des choses qu’on ne peut pas s’imaginer, comme la guerre. J’ai découvert ce public petit à petit, en travaillant avec eux : j’ai appris à les connaître et à les aimer. Je n’ai aucun regret de ne pas avoir travaillé avec des enfants, sinon je ne serais pas là où je suis 20 ans après !

Quels en sont les points forts selon vous ?

Tant la diversité de mes missions que les personnes chez qui je les réalise. J’aide des personnes qui ont de 70 à 101 ans, vous imaginez ! Ils ont des parcours de vie très différents et ont des besoins tout autant différents. Je fais des aides au lever, parfois il suffit juste d’une présence… J’ai une dame pour qui j’organise des sorties ! J’anticipe des idées de sorties en fonction de ses envies, et de la météo bien sûr. Ce qui est appréciable aussi c’est le temps dont je dispose chez les gens : on intervient minimum une heure, et c’est aussi bien pour moi que pour les personnes que j’aide : ça crée un lien, on apprend à faire connaissance.

LE CHOIX OUIHELP

Pourquoi avoir choisi Ouihelp ?

J’avais aimé ce qu’avait dit Manon à la présentation Pôle Emploi, sur la philosophie de l’entreprise. Après mon burn out, j’ai envoyé ma candidature à Ouihelp et j’ai rapidement rencontré Emma. Je me suis tout de suite sentie bien pendant le rendez-vous. En plus j’ai du venir avec ma fille à l’entretien, et ça n’a pas posé de problème, ça montre quand même le bon état d’esprit de l’entreprise et qu’ici, on accepte qu’on puisse avoir une vie de famille à côté !

L’esprit bienveillant et familial dont Ouihelp parle tout le temps est quelque chose de vrai. Ce n’est pas juste de la pub, et c’est ce que j’ai ressenti à l’entretien et ce que je ressens toujours.

Quels avantages y trouvez-vous vs. d'autres acteurs ?

Les conditions de travail ! Le fait d’avoir un planning fixe, avec toujours les mêmes bénéficiaires, c’est très appréciable. Cela permet de bien s’organiser et de créer des vrais liens avec les bénéficiaires. J’ai enfin trouvé le bon équilibre entre ma vie personnelle et professionnelle. Je ne redoute pas de partir au travail le matin, je rentre le soir en étant bien… Mon mari et mes enfants ont tous vu le changement, mon mari m’a même dit “un jour tu vas finir par te faire tatouer Ouihelp (rires) !”

Et bien sûr l’équipe qui est toujours à l’écoute et qui est très bienveillante : elles savent dire merci, c’est rare aujourd’hui et ça fait du bien : on se sent reconnu ! Et elles peuvent adapter les plannings si nous avons une indisponibilité. Notre bien-être est aussi important que celui des bénéficiaires, on le ressent et ça fait beaucoup de bien.

Diriez-vous que vos conditions de travail sont meilleures ou optimisées chez Ouihelp ?

Oui, meilleures et optimisées : on ne m’impose rien, on me demande toujours. Et si quelque chose ne me convient pas, je sais que je peux le dire sans être jugée. Par exemple, au début de notre collaboration, je n’étais pas très sereine parce que j’avais des trous dans mon planning. J’ai échangé avec la coordinatrice et la responsable d’agence m’avait également appelée pour me rassurer et m’expliquer pourquoi ça prenait un peu de temps. Très vite mon agenda a été rempli. On est écouté et entendu !

Comment s'est passé votre recrutement ? Combien de personnes avez-vous rencontré ?

Une seule personne, Emma. Tout a été très rapide, une fois ma candidature envoyée, j’ai rencontré Emma et dès que j’ai confirmé mon souhait de collaborer avec Ouihelp, on m’a proposé des remplacements au tout début... Quelques mois après, je suis retournée chez la 1ère dame chez qui je suis intervenue en remplacement et j’ai signé un CDI avec elle. Aujourd’hui je me rends à son domicile presque tous les jours. On a notre petit rituel : un dimanche sur deux quand je travaille, on fait des crêpes, et je sais qu’elle les attend avec impatience.

Etes vous satisfaite de notre collaboration ?

Oui ! Ça fait presque un an et demi que j’y suis et j’y prends toujours autant de plaisir. Je ne regrette pas mon choix, il m’a redonné goût au métier. Et j’aime également beaucoup l’entreprise, d’ailleurs j’aimerai évoluer chez Ouihelp, je sais que d’autres auxiliaires de vie ont eu cette chance !

LA VISION DU MÉTIER

Ressentez-vous la dimension précaire de votre métier chez Ouihelp ?

Quand nous avons des contrats qui s'arrêtent, ça fait automatiquement des heures en moins et on perd en salaire. Ce n’est pas le cas si on parvient à nous retrouver rapidement des heures ou si on fait des remplacements. C’est vrai, certaines périodes peuvent être plus compliquées, mais je ne me vois pas aller ailleurs - les filles font toujours tout pour trouver des missions et compléter mon planning et moi je suis toujours d’accord pour faire des remplacements.

Vos conditions salariales sont-elles meilleures chez Ouihelp ou identiques ?

Je dirais qu’elles sont bien et en plus on a accès à une plateforme qui propose des avantages et des réductions (place de cinéma, musée…) : je les utilise, c’est un plus !

Quel type de pathologie rencontrez-vous le plus ?

Je dirais principalement des personnes atteintes d’Alzheimer, de troubles cognitifs ou des personnes ayant eu des AVC qui ont conservé des séquelles. Et puis bien sûr la vieillesse, j’ai 4 centenaires ! Ils sont toujours chez eux, c’est formidable, mais ils ont besoin d’un peu d’aide.

Vous sentez-vous formée sur ces pathologies ?

Oui, j’ai suivi la formation Alzheimer proposée par Ouihelp via leur application. Ça m'a permis de revoir des choses que je connaissais et de les approfondir - c’était très enrichissant, on y a abordé aussi d’autres pathologies sur les troubles cognitifs. J’ai également suivi une conférence sur les AVC, et il y a une formation à venir sur les massages cardiaques... je m’y suis inscrite. Les choses évoluent et je me sens vraiment soutenue par Ouihelp dans tout cela.

Êtes-vous sereine sur l'avenir de votre métier ?

Il y a quelques années j’aurais dit non, mais plus ça va, plus les gens veulent rester chez eux . En tant qu’auxiliaire de vie on aura toujours du travail, donc je suis sereine.

Qu'aimeriez-vous avoir de plus pour mieux vivre votre métier ?

Il faudrait une meilleure reconnaissance de la part de l'État au niveau du salaire. Et les mairies devraient proposer des pass pour nos interventions (c’est du soin de proximité), pour que l’on puisse stationner facilement et sans payer le parcmètre. Il faudrait aussi rendre plus facile les démarches pour employer les auxiliaires de vie, parce que c’est un frein également aujourd’hui. Si déjà on avait tout ça, on serait mieux !

Pourquoi selon vous ce métier n'attire pas assez ?

Les conditions de travail proposées par beaucoup de structures, et le salaire. Aussi, il y a beaucoup de jeunes qui s'intéressent plutôt au milieu de la petite enfance, malheureusement les personnes âgées intéressent moins. Je ne peux rien dire, moi aussi je pensais comme ça au tout début. Mais les gens ne savent pas à quel point c’est enrichissant, et que le contact avec ces personnes apporte beaucoup. Il faudrait montrer une image plus positive du métier parce que c’est un très beau métier.

Avez-vous une belle histoire, un joli moment dont vous vous souvenez et que vous souhaitez nous partager ?

Quand j’ai commencé chez Ouihelp, en septembre 2023, on m’a présenté une dame chez qui je devais intervenir. Ça a été très dur, elle nous a presque mis à la porte avec la responsable d’agence et quand je suis revenue elle ne voulait pas me voir. Pourtant, petit à petit, j’ai réussi à lui faire comprendre que j’étais là pour l’aider, et un lien s’est installé. Elle est partie fin février 2024 dans le Sud en EHPAD pour se rapprocher de sa fille aînée, et j’ai pu l’aider à préparer son départ et lui dire au revoir. Parfois, quand des enfants placent leurs parents dans des maisons de retraite, tout est précipité et on n’a le temps de rien. Là j’ai vraiment pu bien terminer l'accompagnement auprès de cette dame.

On a pu se dire au revoir comme il fallait, c’était une mission très compliquée au début mais à la fin nous avions noué une super relation, je lui faisais des crèmes au chocolat : j’avais pris la recette de Ouihelp en l’améliorant et elle l’aimait beaucoup. Elle était contente quand je venais et me demandait si on faisait les crèmes au chocolat, c’est quelqu’un qui m’a marqué et j’ai pu aller jusqu’au bout de l’accompagnement. J’ai de ses nouvelles de temps en temps par sa fille, il y a mois elle m'a même envoyé des photos de sa maman !

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