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Vanessa, praticienne en hypnose et auxiliaire de vie, nous parle de son parcours bien rempli

Écrit par Sarah Sosnowski, publié le 30/05/2024
Auxiliaire de vie, praticienne en hypnose, formation de psychologie et d'accompagnement holistique de fin de vie.... les journées de Vanessa sont bien remplies ! Découvrez son interview

Qui êtes-vous ?

Je suis Vanessa, j’ai bientôt 46 ans et je suis auxiliaire de vie depuis mes 30 ans ! Je suis née à Avignon et j’y vis toujours.

Depuis combien de temps travaillez-vous comme auxiliaire de vie ?

Initialement j’étais dans le commerce, j’ai fait un BEP vente, et j’ai ouvert ma propre boutique, qui proposait du prêt-à-porter pour enfant. Ce n’est qu’après que j’ai décidé de m’orienter dans l’aide à la personne, et l’aide pour les personnes âgées plus particulièrement. C’est mon héritage familial qui m’a certainement donné envie de me consacrer à elles. Ça fait maintenant un peu plus de 15 ans que j’exerce ce métier. J’ai travaillé dans un foyer logement en collectivité, et également dans un hôpital (centre d'hébergement pour les SDF). J’ai ensuite travaillé dans un autre service à domicile avant de rejoindre Ouihelp, il doit y avoir un peu plus de 18 mois maintenant.

Pourquoi avoir choisi le métier d'AVS ?

Ce sont des valeurs que mes parents m’ont inculquées - je suis d’origine italienne, les anciens sont très importants. J’ai toujours été proche de mes arrières grands-parents et de mes grands-parents. On m’a appris depuis petite à les respecter, à les écouter… J’ai une approche des anciens qui est particulière parce que je les écoute vraiment, ils incarnent la sagesse ! C’est le contraire de ce qu’on peut penser : ce ne sont pas de vieux séniles ! Au contraire, ils savent beaucoup de choses et ont une place importante dans la société.

Vous exercez un autre métier que celui d’auxiliaire : quel est-il ?

Je suis praticienne en hypnose régressive et quantique depuis 2 ans. Concrètement, je vais chercher des “nœuds” (dans la petite enfance, dans le ventre de la mère ou dans les vies passées) pour les dénouer et libérer des traumas. Je ne pratique pas l’hypnose sur les personnes que j’accompagne avec Ouihelp. Ce sont deux métiers différents mais complémentaires : cela m’apporte une ouverture d’esprit qui est une vraie valeur ajoutée.

Auxiliaire de vie, praticienne en hypnose… vous avez suivi d’autres formations ?

Oui ! Il y a 3 ans, j’ai fait une formation en psychanalyse. J’ai décidé de la suivre parce qu’on en fait au quotidien, et des connaissances approfondies sont nécessaires pour faire notre métier. Cette formation m’aide tant dans mon métier d’auxiliaire que praticienne en hypnose.

Il y a 2 ans, j’ai également suivi une formation sur l’accompagnement holistique de fin de vie. Cela consiste à accompagner les personnes âgées en fin de vie d’une manière différente : on prend en compte la personne dans sa globalité et pas que via l’aspect médical. C’est un travail sur le toucher, la parole, le regard… pour permettre aux personnes de partir plus sereinement.

J’ai perdu ma mère dernièrement. Nous avons pu échanger, préparer ses obsèques, ensemble. A l’hôpital, nous avons fait de l’hypnose et elle est partie au son de ma voix, apaisée. L’unité du soin palliatif m’avait encouragée à mettre cela en place pour que ce soit plus confortable pour elle.

En 2024, il y a encore des gens qui partent seuls, c’est très triste. On peut partir autrement, dans la sérénité et sans souffrance. C’est pour ça que j’ai fait cette formation, parce que j’ai eu envie de pouvoir aider d’autres personnes et pas uniquement mes proches. Et j’aimerai beaucoup former d’autres auxiliaires de vie sur cette approche pour partager ce savoir et ainsi que chacun(e) puisse aider le plus grand nombre.

Chez Ouihelp, j’accompagne une personne en fin de vie, qui a 92 ans et qui ne le sait pas. C’est sûr qu’avec cette formation, je fonctionne différemment dans ma prise en charge, dans l’approche, le toucher, les conversations…

Avez-vous tissé des liens forts avec certains de vos bénéficiaires ? Voulez-vous nous partager une belle histoire ?

Aujourd’hui je m’occupe de quatre bénéficiaires. Un couple et deux autres personnes. Et j’ai établi un vrai lien avec chacun d’entre eux.

Il n’y a pas longtemps, il m’est arrivé une très belle histoire qui m’a beaucoup émue. Il y a souvent de jolis moments avec les bénéficiaires, mais celle-ci est la plus récente alors elle me vient vite en tête. Je m’occupe donc d’un couple de bénéficiaires. Lui est en fin de vie et elle a la maladie d’Alzheimer. Un jour, la dame est sortie de sa cuisine avec un bouquet de fleurs. Je pensais qu’elle voulait les mettre dans un vase, mais elle m’a dit “Vanessa c’est pour vous, c’est pour vous remercier de ce que vous faites tous les jours pour nous”.

Pour le commun des mortels, ça peut paraître anodin d’offrir un bouquet de fleurs. Mais quand on sait qu’elle ne se rappelle pas de ce qu’on lui dit une heure avant, et que là elle se rappelle que je viens régulièrement chez eux depuis un an pour les aider… Pour moi c’est une victoire sur la maladie.

Ce geste m’a énormément touchée, je vous raconte cette histoire je suis à nouveau émue. Ça veut dire que mon travail au quotidien l’aide, et si ma venue lui permet de rester un peu plus longtemps présente avec nous, c’est formidable.

A toutes les personnes qui s’interrogent sur ce métier, que leur diriez-vous ?

Il faut savoir que c’est un métier compliqué. Il ne faut pas le faire pour “combler des trous”, c’est un métier à part entière qui demande de la patience, de l'écoute et de l'amour (il faut aimer les personnes âgées mais également aimer l’envie de les aider). Malheureusement, c’est un beau métier mais qui reste peu valorisé, le salaire n’est pas très attrayant.

Cela fait plus de 15 ans maintenant que je suis auxiliaire de vie parce que le côté humain me comble, les échanges et les liens que nous tissons, et ce sont des liens que je n’ai pas trouvé ailleurs qu’au domicile (en collectivités et en structure c’est très différent). Le fait de pouvoir prendre le temps avec eux, c’est ça qui est bien.

Qu’est-ce qui vous a fait choisir Ouihelp ?

Je dirais les personnes que j’ai eu en face de moi. On sent que l’humain est au cœur des préoccupations : les personnes âgées mais également nous, c’est important. Et aussi parce que les filles ont su me proposer des missions aussi bien adaptées à mes disponibilités (je ne suis pas disponible le lundi et mercredi) mais également à qui je suis : elles m’ont toujours proposé des missions très en phase avec mes attentes.

Qu'est-ce-qui vous plaît le plus dans votre quotidien en tant qu’AVS ?

Le relationnel, l’échange… J’adore quand ils me racontent des moments de leur vie, quand ils me demandent ce que j’ai fait ce week-end… On a de vrais liens et j’ai de temps en temps de très bons conseils de leur part. C’est un bel échange au quotidien.

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