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Rencontrez Karine, auxiliaire de vie Ouihelp, qui nous raconte son quotidien

Écrit par Sarah Sosnowski, publié le 22/02/2023
Karine, aide à domicile Ouihelp à Arras, revient sur son quotidien et son "métier passion". 
Elle se sent utile, aime le contact qu'elle a avec ses bénéficiaires, et est très satisfaite de son planning : découvrez son interview !

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Karine, je vis à Montigny-en-Ostrevent et j’ai 47 ans.

Depuis combien de temps travaillez-vous comme auxiliaire de vie avec Ouihelp ?

J’ai commencé en décembre 2021 chez Ouihelp, je suis arrivée 3 semaines après l’ouverture de l’agence d’Arras.

Que faisiez-vous avant ?

Avant cela j’ai travaillé en maison de retraite, en unité sécurisée, durant plus de 15 ans. Et avant, j’étais dans l'administration : j’ai travaillé à la Poste.

J’ai fait un BEP sanitaire et social que j’ai obtenu, et à mon époque, le Bac Pro que l’on me proposait ensuite consistait à réaliser des ménages dans les hôpitaux. Ca ne m’a pas plu, j’ai décidé alors de faire une autre BEP, Comptabilité et Secrétariat, que j’ai eu également. J’ai rapidement pris un poste, et j’ai également vite compris qu’il ne me correspondait pas.

Pourquoi avez-vous décidé de changer ?

Le travail me plaisait, j’étais contente d’y aller, mais il me manquait quelque chose. J’ai eu des enfants, et j’ai choisi de prendre du temps pour les élever. Quand j’ai décidé de me remettre à chercher un emploi, je me suis réorientée vers ma formation de base, où je me sentais beaucoup plus utile. J’ai postulé dans la maison de retraite, on m’a pris pour un remplacement d’un mois, j’y suis restée 15 ans.

Pourquoi le métier d'AVS ?

Être au service des personnes, les aider, être aux petits soins, être là pour eux… Ce sont nos aînés, il ne faut pas les oublier. Je me sens vraiment utile au quotidien. Aujourd’hui, une bénéficiaire m’a dit “qu’est-ce que vous êtes prévoyante, on n’a pas besoin de vous dire quoi que ce soit” : c’est exactement ça : savoir anticiper les besoins, et y répondre avec soin.

Ce n’est pas un métier, c’est une passion : c’est une vocation et personne ne peut tricher avec ce métier là. Si vous n’aimez pas faire ça, ne vous forcez pas ça ne servira à rien. C’est un métier passion c’est comme ca.

Quel est votre planning ?

J’ai 7 bénéficiaires en tout. J’ai les mêmes plannings, semaine après semaine, et les mêmes bénéficiaires. C’est très agréable pour moi comme pour eux. Il n’y a aucune mission de moins d’une heure : on a le temps de pouvoir s’occuper des personnes correctement, de prendre le temps de parler avec elles…

Qu'est-ce-qui vous plait le plus dans votre quotidien ?

Le partage, me sentir utile… L’autre jour un bénéficiaire m’a dit “ah vous m’avez manqué depuis hier”; rien que d’entendre ça, c’est que du bonheur. Je sais à quoi je sers et même s’ils ont de la famille, moi en tant qu'auxiliaire de vie j’ai également un rôle à jouer. Un sourire, un merci… c’est la magie de notre métier, de rendre les gens heureux ! Et j’apprends beaucoup aussi de mes bénéficiaires : un de mes bénéficiaires va avoir 95 ans et sa femme 92 ans, et ils m’apprennent des choses tous les jours

Etes-vous satisfaite de notre collaboration ?

Oui grandement, j’ai une très bonne relation avec les personnes qui gèrent l’agence d’Arras, on échange beaucoup, elles m’écoutent, on trouve toujours des solutions ensemble. C’est bon de se sentir autant écoutée qu’un bénéficiaire, ça fait une grande différence.

A toutes les personnes qui se demandent si c'est un bon métier, que leur diriez-vous ?

C’est un beau métier : il n’y a pas de mots pour le décrire. Mais attention, soit on naît pour faire ce métier, sinon il ne faut pas le faire : ça fait partie de nous.

Pourquoi selon vous ce métier n'attire pas assez ?

Je crois que les gens pensent qu’on est mal payé… D’autres personnes pensent que c’est un métier de femme de ménage : de manière générale on peut avoir l’impression qu’on n’est pas assez valorisé. Moi je n’ai pas à me plaindre, je suis satisfaite de mon salaire et je trouve qu’on nous valorise énormément, en prenant le temps de nous écouter par exemple.

Qu'avez-vous envie de dire aux personnes qui s'interrogent ?

Si tu as envie de faire ce métier, vas-y fonce, il est merveilleux et t’apporte beaucoup. Ne pense pas au regard des autres, il ne faut pas écouter ce que les gens disent, il faut s’écouter et se faire confiance.

Quand j’ai voulu changer de métier, ma famille n’a pas compris pourquoi je quittais un métier de fonctionnaire pour un métier qui imposait de travailler le soir, le week-end, les jours fériés… Mais pour moi c’est une vocation, pas un métier. Cet hiver j’ai fait Noël avec mes bénéficiaires le 25 et je l’ai fêté en famille le 26. Ça me semble normal.

Que pensez-vous de la journée nationale des aides à domicile ? Est-ce que cela peut changer le regard sur ce métier ?

J’en ai entendu parler par l’une de mes collègues. C’est une bonne idée, ça met à l’honneur les auxiliaires de vie. On a souvent parlé de nous durant le confinement, mais maintenant plus du tout. Alors que nous, et tout le corps médical comme les infirmiers, les médecins coordinateurs, les kinés… sont des professions qui sont essentielles et dont on a besoin, il ne faut pas l'oublier. J’espère que cette journée permettra aux gens de penser à nous, mais également peut-être leur donner envie d'exercer ce beau métier ?


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