Congés estivaux : découvrez le témoignage de Michel, retraité et aidant

Qui êtes-vous ?

Je suis Michel, j’habite Le Rheu et je suis retraité.

Depuis quand faites-vous appel aux services de Ouihelp ?

Cela doit faire un an, un an et demi. Ma femme est également retraitée, nous avons tous les deux 80 ans et avions besoin de quelqu’un pour réaliser les travaux ménagers. Nous avons fait appel à Ouihelp, notamment parce que c’était simple pour toute la partie administrative - ils s’occupent de tout. Nous avons vu deux auxiliaires de vie avant de trouver la bonne personne, Gwendoline. Elle vient 4 jours par semaine, 2 - 3h par jour. Elle s’occupe principalement de ma femme, et ensuite des taches ménagères. Ma femme a la maladie d’Alzheimer, c’était très important de trouver une aide de vie qui la comprenait. Elles s’entendent très bien toutes les deux et c’est ça qui est essentiel. Ma femme a un sacré caractère - si quelque chose ne lui plait pas elle le dit, et parfois sans prendre de pincettes !

Quel est votre quotidien, en tant qu'aidant

C’est du 24h/24 : je dois être là tout le temps. Si je m’absente, je peux la laisser seule 15 minutes grand maximum. Il ne se passe jamais rien, mais il y a toujours un risque, que je ne peux pas prendre. Là, pour notre coup de fil, je peux me promener parce que Gwendoline est là.

Ressentez-vous le besoin de prendre du temps pour vous ?

Oui ! Ce n’est pas tant physiquement que psychologiquement. Le quotidien avec ma femme ne me laisse pas de place pour autre chose. J’essaye de faire des choses avec elle, mais c’est très compliqué de trouver un quotidien quand on est que tous les deux, quand on doit parler avec une personne qui n’est pas cohérente. Mais, on a la voiture, on peut se promener, il y a pire que moi.

Avez-vous déjà pris du temps pour vous ?

Non comme je vous disais, c’est du 24h/24. Je suis parti 2 ou 3 jours l’année dernière, mais financièrement c’est trop élevé : il faut une auxiliaire pour ma femme la journée, mais aussi la nuit : ça a un prix !

Si demain je pouvais avoir des aides financières, c’est sûr que je partirais.

Pas loin, pour pouvoir revenir à la maison en moins de 1h30 s’il se passe quelque chose, mais je prendrais du temps pour moi. Le quotidien ici m’accapare, je n’ai jamais le temps de respirer. Cela peut être très fatigant à la longue.

Pourriez-vous prendre de "vraies vacances" avec votre femme ?

Non, on est chez nous, on a nos habitudes, si on commence à changer, on ne sait pas ce qui peut arriver.

Etes-vous satisfaits des auxiliaires de vie qui vous soutiennent ?

Ce n’est pas facile d’en trouver des bons, de trouver les bons profils correspondants à la pathologie de ma femme : des gens qui savent s’adapter “psychologiquement” à la situation. Les malades sentent de très loin, si la personne est disponible pour eux et si elle le fait avec plaisir. C’est très important d’avoir des personnes qui aiment leur métier. Il faut avoir le goût d’aimer aider les autres - ils ne doivent pas le prendre comme une charge, mais comme une aide : le malade sait sentir ce genre de choses. En tout cas, c’est le cas de ma femme, avec son Alzheimer : elle vit différemment mais elle a toujours des moyens de perception - il faut en face des auxiliaires qui sont prêts ! C’est le cas avec Gwendoline, elles ont créé un lien très fort et j’en suis sincèrement ravi, et soulagé.

---

En savoir plus sur nos agence d'aide à domicile Ouihelp à Rennes !